Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose (ou ostéoarthrite) est une affection dégénérative des articulations. Le cartilage, qui agit comme un coussin entre les os, permet des mouvements fluides et sans douleur. Avec l’arthrose, ce cartilage se détériore, devient plus fin et plus fragile, et amortit moins bien les pressions subies par l’articulation lors des mouvements. Cela entraîne des frictions accrues entre les os, provoquant douleur, inflammation et diminution de la mobilité.
L’os de l’articulation réagit en formant des excroissances osseuses appelées ostéophytes. Par conséquent, l’arthrose affecte aussi les tissus environnants (membrane synoviale, ligaments, tendons).
Le cartilage lui-même ne contient pas de nerfs, donc les douleurs arthrosiques ne sont pas causées directement par celui-ci. En réalité, la douleur provient des tissus entourant le cartilage, de l’os sous-chondral ainsi que des tendons et ligaments, également affectés par les lésions de l’arthrose. Cette pathologie provoque aussi une inflammation due à la libération de petits morceaux de cartilage au sein de l’articulation.
L’arthrose n’est pas nécessairement liée à l’âge avancé. Il s’agit d’une pathologie, et non d’une conséquence inévitable du vieillissement.
- Pas d’inflammation os solides cartilage entier
- légère douleur, œdème des tissus, percer des sacs synoviaux
- cristaux fibreux dans le cartilage
- douleur intense, croissance des tissus fibreux, destruction du cartilage et du tissus osseux
- Perte de mobilité fusion osseuse, handicape
Quelles sont les causes principales de l’arthrose ?
- Le vieillissement, le cartilage s’use naturellement avec le temps.
- Le surpoids ou l’obésité.
- Les blessures traumatiques (fractures, luxations) qui endommagent les articulations et favorisent le développement de l’arthrose.
- Une mauvaise alimentation
- Les malformations congénitales : certaines races sont prédisposées à des anomalies articulaires qui peuvent conduire à l’arthrose.
- L’altération du flux sanguin, entraînant une moindre oxygénation des articulations.
Quels sont les symptômes de l’arthrose ?
- Raideur, plus prononcée au réveil ou après des périodes de repos.
- Boiterie.
- Réduction de l’activité, moins d’entrain pour se promener, jouer, sauter…
- Changements de comportement : irritabilité, abattement, signes de douleur au toucher ou lors des mouvements, manque d’appétit…
Quels sont les traitement et les moyens de gestions de l’arthrose ?
Il n’existe pas de remède contre l’arthrose, mais plusieurs approches peuvent aider à gérer la douleur et à améliorer la qualité de vie :
- Des médicaments pour réduire la douleur et l’inflammation.
- La thérapie physique : massage, hydrothérapie, algothérapie, ostéopathie, acupuncture.
- Exercices contrôlés : une activité modérée et régulière aide à maintenir la mobilité articulaire sans surmener les articulations.
- Compléments alimentaires.
- Gestion du poids : le maintien d’un poids de santé est crucial pour réduire la pression sur les articulations.
Le massage peut-il soulager l’arthrose ?
Le massage peut jouer un rôle essentiel dans la gestion de l’arthrose :
- Gestion de la douleur : le massage stimule la production d’endorphines (hormones du bien-être).
- Soulagement des tensions musculaires : maintenir des muscles souples peut réduire la raideur associée à l’arthrose.
- Stretching : cela aide à redonner de la mobilité aux muscles et aux tendons en favorisant une meilleure communication nerveuse.
- Amélioration de la circulation : une meilleure circulation sanguine nourrit les tissus endommagés et favorise la guérison.
Attention, il ne faut pas supprimer toutes les tensions musculaires, car elles peuvent parfois servir de soutien à une articulation affaiblie.
Quelles sont les séances adaptées ?
Une séance adaptée est déterminée par plusieurs évaluations effectuées en début de séance :
- Recueillir les antécédents et connaître l’environnement du chien ou du cheval.
- Réaliser une palpation pour détecter les tensions ou gênes musculaires.
- Évaluer la capacité d’étirement des muscles (évaluation fonctionnelle).
- Évaluer les déplacements de l’animal (évaluation dynamique), qui peuvent révéler des gênes musculaires.
Ensuite, un protocole ou une séance adaptée peut être mis en place.
